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VISION

 

Une exposition de Chloé Lamy

                          Alexandre Fillon

                          Kévin Churoux

Du 06 avril au 09 mai 2018

L'image mentale qui s'offre a l'esprit.

Il existe dans le monde de l'Art un clivage flou qui veut opposer intention et intuition. Celui-ci est exacerbé par les multiples filtres que subit l'oeuvre - définition, intellectualisation, mise en scéne, interprétation - qui ont pour conséquence dialtérer la perception sensible et instantanée du spectateur.

 

Que se passe-t-il lorsque cette oeuvre nest plus le véhicule d'une idée construite, mais celui d'un ressenti assumé ? Lorsque ce qui précéde le geste procéde de lintime, de l'inconscient, du viscéral, et non de l'intellect ?

Pour l'exposition «Vision», l'espace CREMERIE a souhaité réunir trois artistes aux pratiques tres différentes. Matériaux, outils, méduims, rendus esthétiques, tout semble les éloigner. Ils ont cependant un point commun, celui d‘initier leur travail avec une extréme liberté, en écoutant leurs intuitions, leurs instinets et leurs visions.

 

Chloé Lamy présente sa série «Movimientos», des graphismes ondulants et parfois organiques quelle trace & l'encre et au pinceau sur le papier de maniére intuitive, sans chercher et préméditer ni même projeter un résultat fini. Ces paysages

intérieurs sont les reflets inconscients et immédiats d’émotions pures, qui enracinent lartiste dans son présent via une gestuelle libre.

 

Alexandre Fillion réfute les concepts de réussite, de performance et de confort. Il peint, dessine, sculpte, assemble, colle, écrit avec une fiévre et une énergie punk. De ses oeuvres se dégage autant de joie foutrarque et colorée que de dérision, de désespoir et de mélancolie que lui inspirent le monde et les Hommes. Alexandre crée par instinct et nous balance ses exutoires 4 la figure, parce quil nen a rien a foutre.

 

Kévin Churoux a su extraire de son métier d'élagueur une pratique sensible: la perception occupe le centre du processus eréatif. Avec les sculptures «Cerf» et «Main», il partage avec nous ses visions, celles quil a eues en observant la souche et la racine qui en sont a l'origine. Il ne considére pas celles-ci comme une matiére premiere inerte ou un simple reliquat

de bicheronnage. Non, son travail est au contraire une mémoire enfouie du vivant.

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